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 CHERYL&JAZZ ▲ one day in the wrong place

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Jazz McField
Jazz McField
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Message(#) Sujet: CHERYL&JAZZ ▲ one day in the wrong place CHERYL&JAZZ ▲ one day in the wrong place EmptyMer 26 Juil - 17:38



One day in the wrong place

Cheryl & Jazz
 
J'adore être dans ses bras. J'aime quand ma peau nue se colle à la sienne. Mon souffle est court, je profite simplement des quelques minutes qu'il veut bien me donner. Entre deux mordillements, je me concentre pour occulter le moindre sentiments qui pourrait me traverser l'esprit par mégarde. Je connais les moindres recoins de son corps sur le bout des doigts. Enzo, mon meilleur ami d'enfance, mon premier amour mais aussi mon meilleur amant. Comment songer ne serait-ce qu'une seconde à le laisser partir? Malgré mes airs de fausse sentimentale, il est le seul et unique homme à avoir su retenir mon attention plus d'une heure d'affilée. Plus j'y pense et plus je me dis que cette attirance démesurée réside majoritairement dans le fait qu'il est aussi le seul qui m'est complètement hors d'atteinte. Même lorsque nous étions ensemble au lycée, Enzo était le genre désintéressé. Il a toujours pensé uniquement à s'amuser. L'amour n'était pas sa préoccupation première, à croire que ce comportement a complètement déteint sur moi avec le temps.

Nous avions pris cette habitude depuis longtemps, Enzo venait chez moi au moins une fois par semaine pour prendre du bon temps. Simple piqure de rappel pour se souvenir à quel point nous étions doués dans ce domaine ensemble. Il faut bien le dire, notre couple n'a jamais été exemplaire mais le sexe a toujours été notre point fort. Parfait comme toujours... Je laissais mes doigts glisser dans ses cheveux, mes yeux se fermaient pour affirmer mon bien être. Jusqu'à ce que son téléphone se mette à sonner. Le travail, comme d'habitude. Je me disais bien que c'était un peu trop bien pour être réel. Le quotidien prend vite le dessus. Il devait partir, rapidement. Je me rhabillais, un peu lassée par cette routine continue puis descendis avec lui les escaliers de l'immeuble à grande vitesse. Je prétexta quelques courses à faire pour le raccompagner jusque dans la rue. Je détestais rester seule, surtout après des moments comme celui-ci. J'irai surement rendre visite à Evan à la place, il trouve toujours les mots pour me réconforter. Du genre, il en vaut pas le coup, t'es trop bien pour lui.

Une fois en bas, je profite une dernière fois d'être dans ses bras avant de lui dire au revoir. Il m'embrasse rapidement sur le front avant de me rappeler que je travaille le lendemain et qu'il ne faut absolument pas que j'arrive en retard. Une grosse journée nous attend et je suis forcée d'avouer que je prend quelque peu mon travail à la légère ces derniers temps. Je l'ai accepté en premier lieu pour pouvoir passer plus de temps à ses côtés, mais le secrétariat ne m'attire pas outre mesure.
Après un dernier baiser, je le regarde s'en aller. Je fais demi-tour pour me diriger vers l'appartement d'Evan. J'en profite pour allumer une cigarette. En relevant la tête, je tombe nez-à-nez avec une fille, que je ne reconnais pas au premier abord. Habillée en tenue de sport et ruisselante de sueur. Je place ma mains devant mes yeux pour estomper les rayons du soleil qui m'éblouissent. Je distingue vaguement son visage. Je me souviens l'avoir croisée plusieurs fois au bureau, elle venait voir Enzo. Comment déjà? Cheryl?

By Phantasmagoria

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Cheryl Mackinlay
Cheryl Mackinlay
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Message(#) Sujet: Re: CHERYL&JAZZ ▲ one day in the wrong place CHERYL&JAZZ ▲ one day in the wrong place EmptyVen 11 Aoû - 23:12



one day in the wrong place.
Jazz & Cheryl

Courir. Loin. Très loin. Jusqu’à en ne pas finir. Les silhouettes des arbres dansaient autour de moi tandis que j’accélérais le rythme. Comme chaque matin, je courais. Une habitude que j’avais prise quand Liv m’avait convaincu de courir avec elle un matin, car à deux, c’était mieux et que ça allait me faire du bien. Elle avait raison. Même si je savais que demain, j’aurai des courbatures à force d’avoir poussé mes limites et que je transpirais, ce n’était pas grave. Car ça me faisait un bien fou. Ça me permettait d’oublier pendant une demi-heure mes tracas de la vie. Et des soucis, j’en avais beaucoup. Je croisais brièvement mon reflet dans une vitrine d’un magasin qui me rappela l’une d’elle. Avant, je ne courais que de temps en temps, mais ça avait changé depuis que ma jumelle Cléa était morte. Depuis, je courais tous les jours. Mathéo disait que ce n’était pas comme ça que je ferais mon deuil. Que trop, courir et pousser mes limites n’allaient qu’augmenter mes soucis. Je secouais la tête quand il me disait ça et repartait souvent au grand galop. Au moins en courant, j’oubliais qui j’étais. Je n’étais qu’une femme qui faisait un footing comme bon nombre de personnes à Weymouth. C’est tout. Juste une femme et non celle qui avait perdu sa jumelle il y a trois car un chauffard ivre avait eu la maladresse et le culot de prendre sa voiture. Mes parents disaient qu’il n’y avait pas de date annoncé concernant son procès. Si j’avais su que mes parents me mentaient sur la raison de la mort de ma sœur, j’aurai peut-être eu plus de facilité d’accepter sa mort. Car même si ça faisait maintenant trois mois qu’elle n’était plus là, je ne l’avais pas digéré. C’était mon patron qui en tirait tous les bénéfices. Car quoi de mieux que le boulot pour oublier qu’on a perdu un être cher ? Le fait de faire son deuil certainement, vous me direz, ce n’était pas encore dans mon optique de le faire. Pas maintenant. C’était trop tôt. Et je n’avais pas la force de le faire. Du coup, je bossais à mort. Et je courrais. Loin. De plus en plus vite. Car en courant, j’oubliais tout le monde pour au moins trente minutes. J’oubliais Cléa. Et me rappela aussi pourquoi je courais encore plus vite aujourd’hui.

Je grinçais des dents à l’apparition de son visage et je secouais vivement la tête pour la chasser de mon esprit. Mais même en courant, je revoyais son visage. Je me rappelais des souvenirs du week-end dernier. Qui avait dit qu’avec l’alcool, on ne se souvenait de rien le lendemain ? Si vous le trouvez, appeler-moi pour que je l’étripe. Car il n’y avait pas pire que mauvaise information que celle-là. Et vu la gueule de bois que j’ai eu tout le week-end, je n’avais pas bu qu’un peu. Alors, pourquoi les souvenirs étaient encore là ? J’aurai préféré de ne jamais m’en souvenir. Quoique en connaissant la personnalité d’Enzo Spencer, car il n’y avait que lui pour me mettre dans tous ses états, il n’aurait jamais loupé une occasion pour me le faire rappeler. Et c’était d’ailleurs pour ça que depuis ce jour, je l’esquivais comme la peste. La fuite, c’était pour les faibles, mais je m’en fichais. Même la plus courageuse des femmes choisirais la fuite après la soirée et ce que j’ai fait pendant la dite soirée. Ouai. La fuite contre le courage. Enzo contre le courage. La fuite gagnait. Et le destin était pour une fois d’accord avec moi sur ce coup-ci. Ah moins qu’il a pitié de moi, ça pouvait être aussi ça. Et même ça, je m’en contrefichais. Car au moins, j’arrivais à ne pas être dans la même pièce qu’Enzo depuis quatre jours déjà. Et c’était un réel exploit. Ou un coup de siècle. Car Enzo n’avait pas attendu quelques jours pour me relancer. Et croyez-le ou non, je m’en suis toujours sortit vivante. Mon patron qui voulait lui parler. Un de ses mécaniciens qui lui révélait une telle panne sur une de ses voitures. Un appel de sa sœur enfin demi-sœur. Et ainsi de suite. Bref. Des bons prétexte pour ne pas lui en parler et je savais qu’il savait très bien que ça m’arrangeais. Que je le fuyais. Et je comptais bien sur ma chance pour continuer aussi à le fuir aujourd’hui malgré qu’il m’eût promis en me coinçant quelques secondes dans mon bureau, secondes qui avaient durer une éternité selon moi, que demain, je n’allais pas avoir cette chance. Demain qui était aujourd’hui d’où mon footing. Si je devais l’affronter, je devais prendre une bonne dose de courage, car j’en aurai cruellement besoin. Et la course m’aidait grandement à l’obtenir.

La musique raisonna dans mes écouteurs tandis que je pris un énième carrefour. Un que je connaissais par cœur, car c’était l’un que je prenais tout le temps, car c’était mon quartier où j’habitais avec Liv. Weymouth center me faisait face. Vu l’heure matinale, il n’y avait que peu de monde qui peuplait les routes. Pourtant, quand vous venez, la journée vous est sûre que le centre est très animé. Ce n’était pas pour rien qu’on avait choisi ce quartier avec Liv. C’était plus près de nos boulots, question prix, c’était abordable et c’était animé. De nombreuses maisons étaient encore endormis et je repérais en comptant les derniers mètres qui me restaient à faire avant d’arriver à notre duplex. Liv dormait encore et se demanderait bien pourquoi je m’étais levé à l’aurore pour courir alors que je ne commençais qu’à neuf heures. Et juste un regard et un nom la fera comprendre pourquoi j’avais détruit quelques heures de sommeils en plus pour une bonne et longue course. Qui avait duré plus d’une heure trente vu l’heure qu’affichait ma montre à mon poignet. Ouai. Heure et demi pour me gonfler à bloc de courage avant d’affronter Enzo Spencer. Qui était justement en train de sortir d’un immeuble, pas loin où je trouvais en compagnie d’une blonde. Ce n’était pas possible. C’était ma tête qui me jouait des tours. Il ne pouvait pas être dans mon quartier. Mes pas s’arrêtèrent sous le choc. Finalement, le destin n’avait pas été clément avec moi. Il était cruel et manipulateur. Je sentis mon cœur se serrer quand je vis Enzo se retourner pour embrasser sur le front la femme qui l’accompagnait. Et vu le sourire qu’elle affichait, il n’y avait pas de nombreux scénario du pourquoi il était là à une heure pareille. Ça se voyait rien qu’au regard qu’elle lui lança tandis qu’il partit rejoindre sa voiture. Comme dirait Liv « ça puait le sexe à plein nez ». Pas étonnant vu sa réputation de Dom Juan. Je le savais. Je savais quoi m’en tenir avec lui et c’était pour ça que je lui refusais ses avances. Et pourtant, j’avais sentit mon cœur se serrer à la vision d’Enzo et de cette fille. Comme s’il me trompait et je savais très bien qu’il ne me devait strictement rien. Qu’il continuait sa vie de Dom Juan et ce n’était qu’un simple baiser qu’on avait échangé. Pas notre cœur.

Je fermais les yeux sous la peine. Je devais partir d’ici avant que l’un des deux me voie ici. C’était douloureux et c’était aussi pour ça que j’avais couru plus que d’habitude aujourd’hui. Pour oublier toutes les émotions qu’Enzo Spencer m’inspirait. Me faisait ressentir. Et je devais partir. Maintenant. Malheureusement, quand j’ouvris les yeux, mon regard tomba sur deux lacs azur qui me scrutaient. Une petite voix me dit que j’aurais préféré rencontrer une autre paire d’yeux que ceux-là, mais mon cœur chassa cette petite voix. Car je n’avais pas été rapide sur le coup. Si Enzo était parti, ce n’était pas le cas de la jeune femme. Visage que je connaissais pour l’avoir déjà rencontré quand j’attendais Enzo Spencer dans son bureau. Jazz. Enzo se tapait sa secrétaire. Ça ne m’étonnait pas plus que ça. Elle était belle et c’était son type. Et je venais d’apprendre qu’on habitait dans le même quartier. Et vu le sourire qu’elle m’adressa, j’allais souvent croiser Enzo en sa compagnie. Une question se posa aussitôt dans mon esprit. Est-ce que je devais faire comme si je ne l’avais pas vu et fuir jusqu’à chez-moi en oubliant cette scène que je savais d’avance allait me hanter à chaque fois que j’allais les voir ensemble ? Ou je devais aller lui parler. Pour marquer mon territoire, me souffla ma conscience qui fut vite chassée de ma tête. La fuite sembla être la meilleure solution. C’était que j’avais l’habitude d’accomplir cet exploit et plutôt facilement. J’amorçais un pas pour partir, mais rien qu’au regard de Jazz, je savais ce qu’elle pensait. Que j’allais partir. Le cœur en miettes. Et si autrefois, j’avais été une fille timide et renfermée, ce n’était plus le cas maintenant. Et j’avais envie d’effacer son sourire post-orgasmique et fier sur les lèvres. La fierté prit le pas sur mes réflexes.

Et je m’avançai de quelques pas en enlevant mes écouteurs de mes oreilles, vers elle convaincue que j’avais choisi la meilleure solution. Même si, j’aurais préféré partir directement chez moi. Mais c’était trop tard. Je ne pouvais pas reculer. Pas devant elle. « Jazz c’est ça ? » Ouai. Jouons la tactique du « je m’en fiche que tu couches avec le mec qui me fait ressentir des trucs que je ne pensais jamais connaître même si je sais, que tu le sais. » et de jouer la voisine cordiale heureuse de connaître l’identité de ses voisins. Enfin. J’aurai aimé de ne jamais avoir connu qu’elle habitait là. Mais jouons le jeu. « Je ne savais pas que vous habitez dans ce quartier. Ça fait longtemps que vous y habitez ? » Car si j’avais été au courant avant, je n’aurai jamais pris cette ruelle et je ne serais jamais tombé sur eux. Au moins, il l’avait embrassé sur le front et pas sur la bouche, c’était déjà ça, me rassurais-je comme je le pouvais. Un sourire sincère du moins je l’espérais aux lèvres, j’ajoutai à son adresse. « Si j’avais su, je vous aurais invité boire un verre vu que j’habite à deux pas d’ici aussi. » De la mort au rat dans un verre ça se voyait ? Ou un laxatif ? La jalousie me serrer la gorge avec ses griffes même si je lui montrais le contraire. Du moins, j’essayais. Je réajustai mon long t-shirt que je m’étais pour le sport et en voyant la tenue de Jazz, je me mis à pensée que quoi qu’elle m’était, elle était parfaite. Pour lui. Contrairement à moi. Et ça faisais mal.




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Jazz McField
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Message(#) Sujet: Re: CHERYL&JAZZ ▲ one day in the wrong place CHERYL&JAZZ ▲ one day in the wrong place EmptyLun 14 Aoû - 13:39



One day in the wrong place

Cheryl & Jazz
 
Le regarder partir. J'ai l'impression que depuis toujours je le regarde s'en aller. Depuis que je le connais en faite. Je pourrais décrire les moindres détails de son dos et de sa façon de se déplacer si l'on me le demandait. Il est comme ça, un électron libre qui ne fait que s'en aller et qui ne regarde jamais derrière lui. Parce que je suis restée là, assez longtemps pour savoir s'il allait se retourner ou non. C'est ce que ma mère disait tout le temps, si le garçon se retourne une fois après t'avoir dit au revoir, c'est qu'il t'aime. Raté pour cette fois, et pour toutes les autres. Enzo fonce toujours tout droit sans se retourner. Un long soupir sorti de ma bouche, comme une espèce de lassitude venant tout droit des ténèbres de mon esprit. Comme pour me crier : mais qu'est ce que tu fiches Jazz, à t'attacher autant à ton tout premier chéri? Il est grand temps de tourner la page ma vieille. Ah. Vieille rengaine incessante, ne t'arrêteras-tu jamais de jacasser? Pourtant je savais bien qu'elle avait raison, ma conscience. Les gens ne changent jamais. Les raisons pour lesquelles j'ai décidé de me séparer de lui après le lycée sont toujours bien présentes, pire, elles se sont exacerbées. Son immaturité et sa façon arrogante de se foutre de tout sont dorénavant des inévitables chez lui. Le claquement de sa portière qui se ferme me fit retrouver mes esprits. Il n'était pas encore temps de s'attarder sur les sentiments. Ca rend les gens trop malheureux. Et j'étais bien trop orgueilleuse pour être malheureuse.

Après avoir détourné le regard de l'objet de toutes mes convoitises, mes yeux furent attirés par une silhouette inerte à l'autre bout de la rue. Qui avait vraiment l'air de me fixer ardemment. Le soleil m'éblouissait et mes yeux mirent quelques longues secondes à faire la mise au point. La fille s'avança et je commença à distinguer les formes de son corps et les traits de son visage. Mais visiblement, elle avait l'air déterminée. Je reconnue vaguement une certaine Cheryl, qui trainait souvent autour d'Enzo ces derniers temps. Je ne la connaissais pas, je ne lui avais même jamais parlé auparavant. D'où ma surprise quand elle s'avança vers moi. Jazz oui. Et toi, c'est Cheryl je crois. Je me souviens l'avoir croisée au bureau il n'y a pas si longtemps. Elle doit sans nul doute être devenue la nouvelle victime d'Enzo. La pauvre, il va lui briser le coeur. Depuis que je connais Enzo, il a réellement enchainé les filles, et il procède toujours de la même façon. Il choisi en général une minette mignonne et gentille, caractère qui ne lui colle pas forcément à la peau au premier abord. Une fille assez prude pour ne pas céder à ses avances au premier rendez-vous, quelqu'un qui parvienne juste assez longtemps à le rendre impatient et désireux. C'est ensuite que le carnage commence. La fille tombe, forcément, amoureuse de lui. Et c'est à ce moment précis que Enzo perd instantanément tout son intérêt pour elle. Suite à ça, je suis souvent aux premières loges des retours larmoyants de jeunes filles désespérées qui viennent crier son nom devant son bureau, le suppliant d'expliquer les raisons de cette rupture si soudaine. Il est vrai, au début ça me faisait vraiment rire que Enzo traite les filles de cette manière, j'avais l'impression d'avoir le contrôle sur la situation et d'être au dessus de tout ça. Il ne m'a jamais abandonnée moi. Jusqu'à maintenant ça me faisait plaisir, j'étais comme différente des autres. Aujourd'hui je suis lasse de cette situation.

Aux premiers mots de Cheryl à mon égard, un sourire s'afficha au coin de mes lèvres. Elle me vouvoyait. Alors ça je ne m'y attendais vraiment pas. Elle me faisait sérieusement la conversation. Alors nous en sommes là, des voisines qui parlent de la météo et des ragots du quartier. Je respira un grand coup puis m'adossa contre le mur en croisant les bras. J'habite ici depuis un certain temps oui... J'avais hâte de savoir où elle voulait en venir. Pour l'instant, je sentais qu'elle tournait autour du pot et cela commençait à m'agacer. Au moment où elle émit l'idée de m'inviter boire un verre dans son appartement, un rire nerveux m'étouffa. C'est à ce moment là que je compris. Si elle avait réellement des vues sur Enzo, elle a du l'apercevoir sortir de chez moi. Ce qui expliquerait assez largement pourquoi elle éprouve l'envie subite de connaitre les habitants de son quartier. Serait-ce une tentative désespérée pour savoir ce que je suis exactement pour Enzo? Une manière de marquer son territoire, de me faire peur? Je crois qu'elle a choisi la mauvaise personne pour ce coup. Ok. Tu n'es pas obligée de me vouvoyer. Ensuite, je ne crois pas me souvenir que c'est la fête des voisins aujourd'hui alors... Le verre peut attendre. Je la regardais attentivement. Je trouvais cette approche peu subtile un peu suspicieuse. Forcée d'avouer qu'elle attisait réellement ma curiosité.



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